Si on vous dit Louvre et que vous pensez automatiquement à une pyramide en verre filigrane, c'est que vous ne connaissez pas le Louvre d'Abou Dabi. Car si celui-ci est au moins aussi filigrane que son homologue parisien, son aspect est en revanche très différent. Il est ainsi beaucoup plus proche de l'impression générale qu'offre une ville arabe, ainsi que des éléments qui définissent cette région du monde.

« Chaque climat est une exception et demande une intervention : de la chaleur lorsqu'il fait froid et du frais dans les régions tropicales. Les personnes ne supportent pas bien les variations climatiques – les œuvres d'art non plus. Ce sont de telles considérations élémentaires qui ont influencé le projet du Louvre Abou Dabi.

L'architecture cherche à susciter une fascination comme celles qui ne surviennent que dans de rares rencontres et expériences », explique Jean Nouvel, l'architecte réputé. C'est ainsi qu'est né, à l'est de la presqu'île, un archipel construit sur l'eau dont les 24 000 mètres carrés doivent rappeler un groupe d'habitations arabes. À l'intérieur du vaste ensemble de bâtiments, les visiteurs découvrent non seulement une collection d'œuvres d'art unique, mais également un musée pour enfants, des librairies, des boutiques ainsi que des restaurants et cafés typiques de la région.

Le cœur de la « ville-musée » est une coupole géante au diamètre de 180 mètres, constituée d'un matériau perforé et tissé. La particularité artistique : le design géométrique développé avec précision est constitué de huit couches qui reposent les unes sur les autres en formats et à angles différents. Les rayons du soleil ne tombent que ponctuellement à l'intérieur, créant un superbe jeu de lumière qui ressemble à ce qu'on appelle l'effet « Rain of Light » et change en fonction du temps. Cette pluie de lumière caractéristique apparaît lorsque l'air contient suffisamment de poussière et d'humidité, tout comme dans une oasis orientale parsemée de rayons de soleil qui percent à travers une jungle de feuilles de palmier. Un spectacle d'art lumineux qui, tout comme l'aspect filigrane de la construction, était dès le début l'objectif principal du projet.

• Objet : Louvre Abou Dabi, Abou Dabi
• Solution de protection solaire : stores à enroulement optimisés, stores de véranda Climara avec guidage secudrive®
• Architecte : Jean Nouvel
• Maître d'ouvrage : Abu Dhabi Department of Culture & Tourism
• Achèvement des travaux : 2017
• Photographe : Roland Halbe

D'après Jean Nouvel, l'intégration esthétique et fonctionnelle de la protection solaire dans ce bâtiment remarquable a posé un défi particulier. Il est donc d'autant plus réjouissant que WAREMA, en tant qu'expert des protections solaires dans le milieu de l'architecture, ait pu soutenir la réalisation de ce projet à toutes les étapes de sa conception, de l'esquisse de la planification et la planification détaillée pour l'échantillonnage à Paris jusqu'à la réalisation, en passant par l'échantillonnage à Abou Dabi. L'objectif principal était de répondre aux exigences créatives et fonctionnelles de l'architecte, et c'est notamment grâce à la bonne communication entre tous les acteurs du projet que cela a pu réussir. Le premier choix pour le revêtement de la coupole : WAREMA W10 avec entraînement secudrive. En effet, cette solution associe la meilleure technique à une qualité du tissu de premier ordre et se laisse mettre en place de manière optimale. L'un des avantages est par exemple que le tissu reste bien tendu grâce à l'installation secudrive, et ce sans fléchir comme les produits de la concurrence. Comme la protection solaire W10 a été composée de trois couches superposées, plusieurs objectifs fonctionnels peuvent être atteints. Le bâtiment-œuvre d'art est ainsi protégé contre une lumière du soleil excessive ou d'autres intempéries, mais pas seulement. La dernière couche blackout garantit de plus que le bâtiment reste tempéré, et ce pour une charge de refroidissement moindre.